Kichigai
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 Histoire - Kichigai, le village de malheur -

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Akumachi
Démon
Akumachi


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Relation amoureuse: Utae Fukitsu
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MessageSujet: Histoire - Kichigai, le village de malheur -   Histoire - Kichigai, le village de malheur - Icon_minitime1Sam 21 Juil - 14:57

Kichigai, le village de malheur!


Le village n’a pas toujours été dans l’état présent. Autrefois, c’était un village comme les autres, malgré son isolement. Éloigné de tout, il était situé au beau milieu d’une large forêt aux allures sombres. La source d’eau la plus près était une source thermale située dans les petites collines qui l’entouraient, toutes autres sources d’eaux se trouvaient à des jours, voir même des semaines de marche mais, heureusement pour eux, ils leur étaient possible de puiser l’eau potable à partir des puits installés dans la ville. Dû à son isolement, le petit village de Kichigai se retrouvait figé dans son propre temps. La technologie y était rare, voir même presque inexistante. Quelques appareils du quotidien étaient tout de même alimentés par une faible charge électrique ce qui permettait à ses habitants de regarder la télévision ‘’tous’’ en noir et blanc, de se rafraîchir auprès d’un ventilateur, ou même, pour les plus riches, de se nourrir de bons repas chauds, à l’aide d’un four. Les gens y vivaient dans une pauvreté apparente, mais malgré tout, ils étaient bien et s’y sentaient chez eux.

Malgré la pauvreté et la simplicité du village, tout y était. Un hôpital un petit centre d’achats, qui ne contenait pas grand-chose, mais c’était toujours ça, une petite école qui regroupait tous les niveaux, une bibliothèque et tout plein d’autres bâtiments qui entouraient les quelques blocs d’appartements et les si peu nombreuses maisons qui abritaient tout le monde. Mais parmi ces quelques lieux communs, un l’était un peu moins, mais grandement nécessaire. Un asile était placé non loin du petit hôpital, il ne contenait pas beaucoup de patients, mais l’un d’eux requérait pratiquement toute l’attention. Il hurlait la nuit, chantonnait durant les journées, attaché en quasi permanence sur son lit dans sa minuscule chambre. Il était atteint d’une maladie que nul n’avait la compétence d’identifier, si cela était vraiment possible.

Une nuit, bien différente des autres, ou un brouillard épais recouvrait les rues du village, une brume inhabituelle qui n’avait pas sa place ici se présenta, les cris du patient avaient été remplacés par une mélodie morbide qu’il chantonnait sans cesse. L’extinction des feux avait passé depuis quelques heures, et pourtant le sommeil ne le gagnait toujours pas. Il n’y avait que deux sources de bruit dans cette obscurité, son chant et les pas du gardien, cet homme maudit qu’il haïssait tant sans pourtant jamais avoir posé le regard sur lui, après tout, le bandeau qui lui couvrait les yeux l’empêchait de voir quoi que se soit. Il le détestait pour une raison simple, l’homme de la sécurité ne se gênait jamais pour lui envoyer quelque coups au visage, ou en plein dans le ventre. Cela avait pour but de le faire taire, mais jamais sa voix ne cessait de résonner dans les couloirs.

Cette nuit la, après le passage douloureux du gardien, un vent frais, voir même glacial, se leva dans la petite chambre dépourvue de fenêtres. L’unique néon de la pièce se mit à grisailler durant quelques secondes, a peine, juste assez pour que le patient puisse en avoir conscience. Le jeune ne porta pas attention au problème électrique, après tout, ils étaient fréquents dans l’asile, mais, ce courant froid, qui n’avait pas de raison d’être, le laissait perplexe. Il voulut ignorer tout ça, le gardien venait de faire son tour, ce n’était pas tout de suite le moment de recommencer. Mais alors qu’il voulut l’oublier, il crut entendre un murmure, faible, mais présent, une voix à moitié éteinte et suivit d’un écho. Elle lui proposait une liberté, une libération qu’il avait tant attendue, la mort de tous ceux qui l’avaient fait souffrir.

Sans attendre les explications et sans vouloir connaitre la logique de cette option, le gamin ne voulut savoir qu’une chose, qui lui adressait la parole. Il s’exprima à voix haute, pour la première fois depuis longtemps, sans chanter ou hurler, il ne fit que chuchoter un petit : qui? Mais rien, aucune réponse, le vent était tombé et le silence avait reprit les lieux de force.

Quelques jours, semaines ou mois plus tard, en fait, il n’en savait rien, cela faisait un bon moment qu’il avait perdu toute notion du temps. Il arrivait à différencier le jour de la nuit, grâce aux bruits de pas plus fréquent que les infirmières provoquaient de leurs talons hauts, mais peu importe le temps qui avait passé, toutes les nuit, il appelait encore cette voix qu’il avait entendu, il demandait toujours la même chose : qui? Après plusieurs nuits, le gardien avait renoncé à le faire taire, peu importe le nombre de coups qu’il lui assénait, le gamin se remettait toujours à répéter.

Pourtant cette nuit, où il appelait toujours, le vent frais se remit à souffler dans la petite chambre. Il caressa une nouvelle fois son visage et, comme la dernière fois, fit voler quelques mèches de ses cheveux. Un sourire naquit sur le visage pâle du garçon, alors qu’il se mit à tirer contre les liens qui retenaient ses poignets, chevilles et son cou. La chaîne à sa nuque l’étrangla aussitôt, lui laissant échapper un gémissement de douleur, pour ce qui était des autres liens, il en avait trop l’habitude pour y porter une attention particulière. Quand il pût enfin reparler, il supplia la voix de se faire entendre à nouveau, de lui redire ce qu’elle lui avait dit avant. Un long silence suivit sa demande avant qu’elle ne se fasse finalement entendre. La voix presque éteinte lui refaisait la même proposition, mais plus complète. Il tuerait les gens pour lui et répondrait à ses désirs, mais, en contrepartie, le corps du gamin lui appartiendrait et il pourrait en disposer comme bon lui semblait.

Certains mots s’arrêtaient dans son esprit, lui faisant oublier le reste de la phrase. Il comprit presque seulement la partie qui disait qu’il pourrait tous les voir morts et que cette voix répondrait à ses désirs. Sans même prendre le temps d’y réfléchir, il accepta avec un sourire plus que sadique sur le visage. Mais la voix précisa un dernier détail, il avait besoin d’un nom, ce nom que lui donnerait son nouveau maître scellerait leur accord, sans oublier un petit détail qu’il omit de dire.

Le gamin dû y réfléchir un moment, un nom qui conviendrait à cette voix. C’était certain qu’il s’agissait d’un homme, plus âgé que lui. Après un petit moment, il entrouvrit les lèvres et laissa glisser quelque syllabe bien détaché : A…ku…ma...chi. Ce fut l’homme qui le répéta, comme pour vérifier si les sons sonnaient bien les un avec les autres. Le démon de sang, la sonorité était parfaite et lui convenait.

Le vent, qui suivait les déplacements du démon vient, une nouvelle fois, prêt du patient. Il s’attarda sur son visage, caressant un moment sa joue droite pour remonter vers son œil. À ce moment la, une vive douleur le prit par surprise. C’était comme si on tentait de lui arracher son œil. Malgré l’intensité avec laquelle il était frappé, ce fut plutôt bref. Quand la douleur se dissipa, le bandeau qui lui recouvrait les yeux glissa de son visage et alla se poser au sol. Son œil droit, s’habitua plus rapidement a la vue qu’il venait tout juste de retrouver, le gauche suivit plus longtemps après.

Quand il pût enfin voir clair, une silhouette se dessina devant lui. Un homme aux allures de noble. Un homme vêtu d’une tenue élégante avec une cape sur les épaules. Ses yeux étaient d’un mauve changeant, comme si la couleur elle-même était en mouvement et une pupille à la verticale les coupait presque en deux partie. Pour sa part, l’œil droit du gamin avait changé, en comparaison a celui de gauche qui était d’un vert émeraude, l’autre était devenu d'un mauve légèrement bleuté.

Le jeune tirait toujours contre ses liens, voulant au plus vite s’en libérer, le seul résultat qu’il put obtenir était de lacérer ses membres attachés. Le démon eut un sourire en coin en le voyant ainsi se débattre, il s’approcha de lui à pas lents, faisant ensuite glisser ses mains sur les liens. Ceux-ci se fendirent à l’endroit même ou sa main était passée, libérèrent le gamin qui, pourtant, était plutôt mignon dans cette position. Ce dernier eut comme premier réflexe de se lever, mais le mouvement trop rapide pour ses membres engourdis le fit tomber au sol. Heureusement, Akumachi était assez près pour le rattraper et l’emprisonner dans ses bras. La position dans laquelle il se retrouva fit légèrement rougir le jeune, mais d’autres idées lui revinrent en tête. Le démon ne lui avait-il pas parlé de meurtre?

Puisqu’il était dans ses bras, collé contre lui, il pu facilement lui murmurer à l’oreille qu’il avait quelque chose d’important à faire. Régler le cas de toutes ces personnes qui avaient un jour, rit de lui, il voulait tous les voir morts, après qu’ils aient souffert un par un. ‘’ fous? ‘’Le rappel de son jeune maître le fit presque ricaner, si c’était ce qu’il désirait, avant le lever du soleil, le brouillard recouvrerait tous les corps inertes des villageois.

Pour le plus grand plaisir du jeune psychopathe, la porte s’ouvrit devant lui et on pu entendre les premiers cris de terreur qui enveloppaient le village de Kichigai. Bientôt ce ne serait plus qu’un endroit désert qui ne demanderait qu’à être remeublé de tous ces êtres dont leurs différents causaient leurs malheurs. Là, ou la désolation laisserait place à la normalité...
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