Promenons-nous dans les parcs, tant que le loup n'y est pas... [warui ^^]

Promenons-nous dans le bois, tant que le loup n’y est pas, si le loup y était, il nous mangerait !
...Bon, d’accord c’est un parc, mais ça peut s’appliquer, non ? Cet endroit est sinistre à souhait ! Si le loup vient elle le massacre, elle a besoin de se défouler elle ! Allez, un loup un agneau, elle s’en fiche tant que ça peut finir en carnage !
Au pire si ça ne peut pas se terminer comme ça, elle se transforme en sangsue... Son plus grand passe-temps c’est quand même d’ennuyer les gens... Niark, ça va la défouler de devenir plus collante que de la glue.
Bon au moins, elle ne s’est pas perdue aujourd’hui, un bon point. Ça la change un peu.
Mmm… elle se sent un peu fatiguée là… bah ça peut pas couter grand-chose de s’asseoir cinq minutes sur un banc pour admirer sa dernière acquisition... un magnifique joujou tout coupant... quel bonheur ! Elle a eu du mal à le dénicher celui-là, mais elle l’a enfin son petit bijou...
Elle le tend devant elle et le fait miroiter au soleil, qu’elle beauté ! Il étincelle de mille feux ! Mouais, enfin peut-être pas tant que ça, mais regardez donc ce manche ! Ciselé avec tant de perfection ! Admirez donc cet objet en argent massif incrusté de jolies pierres rubis, c’est magnifique !
Très cher qu’il disait le vendeur... Alors qu’elle l’a eu gratuit ! Bon, le vendeur n’aurait peut-être pas dû le lui laisser essayer... mais qu’importe ! Il n’est plus là pour réclamer son dû...
Elle commence à chantonner.

-Promenons-nous dans les bois tant que le loup n’y est pas, si le loup y était, je le mangerais !

Elle se lève, fait quelques pas et va se rasseoir dans les feuilles.

-Sommeil... Dodo...

Non ne t’endors pas ! Tu es trop exposée ! En plus tu vas être sale après t’être endormie là !
Mais elle s’endort quand même à moitié, s’en fichant totalement de sa voix.
Réveille-toi ! Réveille-toi ! Réveille-toi !
Elle se donne une baffe pour faire taire la voix et grommelle :

-fiche-moi la paix !

Et elle roule sur le côté, les mains sur les oreilles comme une gamine qui ne voudrait pas écouter son professeur, mais cela ne sert à rien et la voix continue.
Exaspérée, Choko s’assomme afin de pouvoir dormir tranquille.
Quelques heures plus tard, alors que la branche d’arbre, qui a fait office de matraque, ne fait plus effet, elle commence à se réveiller et entend un craquement sur le côté, non loin de l’endroit où elle se trouve.
Aussitôt aux aguets, elle met sa main dans sa poche et prend son nouveau poignard contre sa poitrine.
Deux possibilités... soit c’est un chieur qui devient alors une proie potentielle, soit c’est un tueur qui reste une proie potentielle… sur quoi va-t-elle tomber ?
Elle commence alors à nouveau à chantonner:

-Promenons-nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas, si le loup y était, il te mangerait...

Elle redresse alors et marche vers l'inconnu.

-Bonjour ou au revoir !

Une feuille lui tomba sur le visage, elle la repoussa d'un geste distrait et chipotat avec le vieux rasoir de l'époque victorienne qu'elle avait trouver dans l'atelier désafecter d'un barbier. Il n'était pas si mal travaillé, il y avait des sorte de petites fleurs gravées dans le manche en metal et la lame, maintenant que la jeune fille l'avait bien astiquée, brillait de mille feux. Un chat passa à pas furtif.
Repéré !!!
Warui l'attrappa très rapidement et l'immobilisa.

- Un... Deux... Freddy te coupera en deux...

La lame se plongea dans le ventre de la pauvre bête dans un léger bruit de tissus froissé. Warui restait imperturbable, elle retira d'abors les intestins, doucement, profitant de la chaleur du sang frais sur ses mains.

- Trois... Quatre... Rentres chez toi quatre-à-quatre...

Elle continua à trifouiller dans les boyaux de la pauvre carcasse en chantonnant doucement...

- Cinq... Six... Noublies pas ton crucifix...
Sept... Huit... Surtout ne dors plus la nuit...

Enfin le coeur... tellement minuscule par rapport à un coeur humains, dommage qu'elle ne se soit pas pressée, il ne bat déjà plus.
Un craquement attira son attention, sans se retourner, elle sentit la presence de quelqu'un derrière elle.

- Promenons-nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas, si le loup y était, il te mangerait...

L'inconnue, car il s'agit bien d'une fille, sa voix ne peut mentir, s'avance vers elle. Warui n'a jamais aimer la comptine du loup, elle la trouve ennuyeuse et sans but précis, après tout, aucun loup ne rôde jamais dans les bois. Ce qui est d'ailleur bien dommage, ils doivent être amusant à dépouiller.

- Bonjour ou au revoir !

D'un mouvement très brutal, Warui se lève, va se placer derrière la jeune fille et lui colle la lame, déjà souillée de sang, sontre la carotide.

- Neuf... Dix... Il est caché sous ton lit...

Warui attrape la tête de la jeune fille et pose doucement sa tête sur l'épaule qui lui est offerte, sans pour autant relacher la pression sur la veine palpitante.

- ... Ma foi, je dirai... Aurevoir, et désolée que tu m'aie déranger en plein jeux!

... Choko n'a rien compris. Qu'est- ce qui s'est passé ? Avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir elle se retrouve avec un couteau souillé de sang sous la gorge... cherchez l'erreur ! Et d'abord, c'est qui cette fille !?
La voix commence à s'exciter.

Enfin quelqu'un à tuer ! C'est ta chance, vas-y ma petite Choko !!!
Mai...mais enfin ! Tuer quelqu'un... Je ne sais pas moi... Il n'y a que toi qui sait le faire !
Il suffit de me laisser prendre la place alors... ça fait longtemps qui tu ne m'as pas laissé les commandes ! Il est temps de remédier à ce problème.
Mais...mais...
La voix se fait plus mielleuse et plus envoutante.
Alleeeez...
Bon... mais tu ne lui fait pas trop de mal... Si tu dois l'achever, je te le dirais... mais tu sais bien que je préfère d'abord jouer un peu avec...
Pas de problèmes Choko... Laisse-moi juste faire... comme d'habitude... tu pourras jouer autant que tu voudras après, laisse-moi juste te sortir de ce mauvais pas...

- ... Ma foi, je dirai... Aurevoir, et désolée que tu m'aie déranger en plein jeux!

Choko sourit et tourne sa tête en braquant ses grands yeux rouges sur l'inconnue. Elle l'observe un moment puis pose sa main sur la lame et l'écarte et commence à saigner. Dieu que c'est agréable de se sentir vraiment vivante. Depuis le temps qu'elle demandait pour sortir... Mais sa chère Choko ne voulait jamais. Zut, elle saigne beaucoup maintenant, il faut arrêter avant de ne trop l'abîmée... Elle sait bien que Choko ne supporte pas la douleur, c'est pour ça qu'elle est là, pour venir prendre la relève. Elle va bien s'amuser...

-Oui, en effet, au revoir ou plutôt bon vent !

Et elle lui plante sa dague, habillement dissimulée dans sa manche, dans le bras. Oh, elle saigne... c'est beau le rouge.
Choko s'écarte rapidement en profitant de la relâche de vigilance de son adversaire. Dieu que c'est amusant. Elle aimerait bien l'achever tout de suite, mais elle à promis à la vraie Choko, elle ne doit pas trop l'amocher et surtout pas la tuer, elles veulent toutes les deux jouer après tout...
Elle se redresse en souriant et essuie le sang sur sa précieuse dague d'un coup de langue. Mmm... trop de fer... son sang n'est vraiment pas très bon... l'arrière goût de métal est trop prononcé... celui de son père était nettement meilleur.

-Tsss... pour qui tu te prends gamine... Choko n'est pas prête de se faire tuer de manière aussi grotesque, surtout avec moi...Tu t'y est prises au moins cent ans trop tard, comme si ma Choko pouvait se faire tuer aussi facilement. Et puis chanter la chanson de Freddy, quel mauvais goût, vous pourriez vraiment bien vous entendre sur ce point-là, les chansons que vous aimez chanter sont d'une nullité... Au fait, ton nom stupide créature ? Moi je suis Choko, enfin elle, c'est Choko, elle à l'air ravie de te rencontrer... Elle dit qu'elle a envie de jouer... Tssss, quelle gamine ! Si ça avait été moi, tu serais morte depuis bien longtemps...

C'est bien la première fois qu'une victime ecarte sa lame à mains nues. Warui n'en reviens pas de l'audace de cette fille,. Du sang s'écoule doucement de la mains de la futur morte, jolie couleur, le rouge.

- Oui, en effet, au revoir ou plutôt bon vent !

Une dague se plante subitement dans son bras, elle ne prit même pas la peine de l'éviter. La blonde lèche la lame de son arme. Warui n'avait jamais bien comprit cette habitude, le sang est bien meilleur gouté à même la peau, le métal lui donne trop rapidement un goût de rouille.

- Tsss... pour qui tu te prends gamine... Choko n'est pas prête de se faire tuer de manière aussi grotesque, surtout avec moi...Tu t'y est prises au moins cent ans trop tard, comme si ma Choko pouvait se faire tuer aussi facilement. Et puis chanter la chanson de Freddy, quel mauvais goût, vous pourriez vraiment bien vous entendre sur ce point-là, les chansons que vous aimez chanter sont d'une nullité... Au fait, ton nom stupide créature ? Moi je suis Choko, enfin elle, c'est Choko, elle à l'air ravie de te rencontrer... Elle dit qu'elle a envie de jouer... Tssss, quelle gamine ! Si ça avait été moi, tu serais morte depuis bien longtemps...

Drôle de personnage cette fille, et drôle de nom aussi, en plus, elle dit souvent "gamine".

- Je m'appelle Warui, Warui Titaimu, et je me demande sérieusement d'où une... boufonne comme toi pense valoir mieux que tout le monde.

Ne jamais contrarier une certaine fille avec un objet coupant à la mains. Warui replace lentement ses cheveux d'un geste suffisant:

- Vois-tu,... gamine... ce n'est pas parce que tu as le courage de repoussé une lame à la mains que tu dois croire que je suis incapable de te découper en rondelles. Quand à la comptine, je trouve juste qu'elle est agréable pour se vider l'esprit, contrairement à celle que... Choko?... chantait tout-à-l'heure. Maintenant si tu permets, j'était occupée avec un chat et j'aimerais y retourner, alors finissons ça vite...

Warui place son rasoir à peine plus haut que son èpaule, le bras tendus vers l'éfroutée qui l'a interrompue en pleine action:

- J'èspère pour toi que tu est aussi forte que tu le pense...

D'un mouvement d'une extreme rapidité, Warui se rapproche de choko et lui caresse la gorge du tranchant de la lame:

- ... Ou tu risques de ne pas faire long feu comme jouet...

- Je m'appelle Warui, Warui Titaimu, et je me demande sérieusement d'où une... boufonne comme toi pense valoir mieux que tout le monde.

Warui...
Choko ne sait pas pourquoi, mais elle a envie de rire, très fort. Elle trouve ce nom ridicule !

tssssssss... tu peux parler, ton nom évoque cet aliment sucré dont tu badigeonnes tes pauvres tartines...
Mais euh !

Choko a toujours envie de rire, mais elle se retient tant bien que mal.

- Vois-tu,... gamine... ce n'est pas parce que tu as le courage de repoussé une lame à la mains que tu dois croire que je suis incapable de te découper en rondelles. Quand à la comptine, je trouve juste qu'elle est agréable pour se vider l'esprit, contrairement à celle que... Choko?... chantait tout-à-l'heure. Maintenant si tu permets, j'était occupée avec un chat et j'aimerais y retourner, alors finissons ça vite...

Beuh ! Elle a dit que ma comptine était nulle pour se vider l'esprit ! Cette Warui c'est une vilaine pas belle !
Mais oui, mais oui Choko... elle a tout à fait raison...
Beuh ! toi aussi tu es une vilaine pas belle !
Mmmm... blagues à part, elle te menace de te découper en rondelles et le seul truc que tu retiens c'est qu'elle n'aime pas ta comptine... tu m'épates.
C'est parce que je m'en fiche ! C'est ton boulot de me garder en vie, c'est toi qui est douée pour les meurtres, pas moi.
Tssss... tu oublies que ton père n'a pas eu besoin de mon aide pour passer de l'autre côté...
Je sais ! C'était follement amusant même ! Je devrais essayer sur d'autres personnes !

Choko darde sur Warui un regard amusé et en même temps glaciale. Dieu ce qu'elle peut avoir envie de rire face à cette fille qui se prend des grands airs !

Tu prends aussi de grands airs...
Choko ?
Oui ?
Tu pourrais la fermer dix minutes ?!
Grmmml...

Cette sale morveuse pointe son bras vers Choko, presque comme un défi. Elle commence à pouffer, ne pouvant plus retenir ses rires plus longtemps.


- J'èspère pour toi que tu est aussi forte que tu le pense... Ou tu risques de ne pas faire long feu comme jouet...

Et Choko se retrouve avec le fameux couteau sous la gorge en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Elle commence alors à pouffer, ne pouvant plus retenir ses rires plus longtemps, et part d'un grand éclat de rire, en pleurant presque. Dieu que cette situation est ridicule ! On dirait presque un de ces westerns ridiculs, où le méchant et le gentil s'affrontent d'abord en silence, les yeux dans les yeux, avant de dégainer chacun leurs revolvers et où le seul survivant sera celui qui aura tiré le plus vite. Mais cette fois, dommage pour la pauvre Warui, ça sera Choko qui sera plus rapide. Il est temps de finir cette comédie stupide et sans aucun intérêt pour s'attaquer à plus gros.

Changement de programme, je reprends la place !
Quoi ?! mais je veux la tuer !
Non, non, pas aujourd'hui, une prochaine fois !

Brusquement, Choko se retourne et saute sur Warui en rigolant, les faisant tomber au sol.

- Tu es très amusante comme fille ! Par contre le coup du couteau c'était pas gentil ! ça fait mal, tu sais ça ! Ralala, un peu plus et tu te faisais tuer, heureusement que je suis intervenue !

Elle s'assied à côté de Warui.

- Mais tu sais, si tu recommences, elle te tuera vraiment et je ne pourrais pas l'en empêcher ! Mais bon, en même temps tu l'auras bien mérité. On ne tue pas les gens comme ça voyons !

Elle penche la tête, pensive.

- Enfin, il parait qu'on ne peut pas le tuer comme ça ! C'est mon papa qui me le disait ! Mais il est mort maintenant, parce que tu sais, il était pas gentil mon papa ! C'était si joli le rouge qui sortait de son corps ! Enfin, maintenant je ne pourrais plus le voir... c'est dommage ! J'aurais bien aimé le tuer une deuxième fois !

Elle lui sourit à pleines dents et prend le couteau des mains de Warui tout en se relevant d'un bond.

- Oooooooh ! Il est très beau ! Tu l'as eu où ?

Elle commence à jouer avec le reflet du soleil sur la lame en rigolant et s'amuse presque à poursuivre la lumière. Elle aime ça, jouer en toute innocence, c'est pas comme si ça lui arrivait si souvent. Elle rigole encore un peu, tourne sur elle-même avant de se laisser tomber au sol en riant de plus belle.

- Il est splendide !

Puis elle jette un bref coup d'oeil à la pauvre Warui toujours étalée à terre qui semble ne pas comprendre ce qui vient de lui arriver, se relève pour aller plus près de la folle qui a voulu l'attaquer quelques instant plus tôt, en se demandant si elle va bien.

- Tu vas rester longtemps couchée au sol ? Non pas que ça soit si bizarre, mais tu te sali et en plus il doit faire froid, non ?

Elle la regarde toujours, pensive et se demande ce qu'elle doit faire, peut-être lui tendre la main pour l'aider à se relever ? Ou alors la planter là et s'enfuir ? Ou encore mieux ! Partir avec le si joli couteau et jouer à cache-cache ! Choko était très forte à ce jeu-là !

- En même temps tu dois avoir raison, une fois étalée au sol, on ne peut pas tomber plus bas, n'est-ce pas ?

Elle la regarde toujours, avec plus d'insistance.

- ça t'arrive de parler ?

Choko soupire alors et se laisse à nouveau tomber au sol tandis que les feuilles voltigent autour d'elle. C'est bizarre, ces derniers temps, elle a vraiment l'impression de devenir de plus en plus folle et elle se sent souvent retomber en enfance... vraiment bizarre... il ne faudrait pas que cela devienne une habitude ! L'enfance, elle a donné !

Choko est quelqu'un de bien étrange, même Warui, qui est loin d'être ordinaire, ne comprend pas ce qui se passe. En effet, la voilà allongée sur le dos avec la pauvre gamine sur elle, c'est bien la première fois que ça lui arrive...

- Tu es très amusante comme fille ! Par contre le coup du couteau c'était pas gentil ! ça fait mal, tu sais ça ! Ralala, un peu plus et tu te faisais tuer, heureusement que je suis intervenue !

Un couteau! Mais cette fille n'a pas toute sa tête, un personne qui aime les armes, même un minimum, sait reconnaitre un rasoir de l'époque victorienne quand elle en voit un! Choko s'assied à côté de Warui, qui en profite pour se redresser un peu.

- Mais tu sais, si tu recommences, elle te tuera vraiment et je ne pourrais pas l'en empêcher ! Mais bon, en même temps tu l'auras bien mérité. On ne tue pas les gens comme ça voyons !

Là, Warui ne comprend absolument rien, elle voulait découper cette fille en morceaux il y a moins d'une seconde et la voilà à l'écouter débatre toute seule sur le fait que c'est mal de tuer... d'un côté elle n'a pas tort, tuer sans torturer n'a aucun sens.

- Enfin, il parait qu'on ne peut pas les tuer comme ça ! C'est mon papa qui me le disait ! Mais il est mort maintenant, parce que tu sais, il était pas gentil mon papa ! C'était si joli le rouge qui sortait de son corps ! Enfin, maintenant je ne pourrais plus le voir... c'est dommage ! J'aurais bien aimé le tuer une deuxième fois !

Finalement elle n'est peut-être pas si inintéressante que ça cette gamine, elle aime le sang après tout... Soudain, Choko à la mauvaise idée de retirer son rasoir des mains de Warui et de se relever pour l'examiner.

- Oooooooh ! Il est très beau ! Tu l'as eu où ?

Comme si j'allais te le dire.
il ne faut jamais retirer son arme des mains de Warui, c'est très mauvais pour la santé, le dernier qui s'y est risquer n'est d'ailleur plus là pour témoigner.
Et voilà le future décédée qui se met à jouer avec le reflet de la lumière sur la lame, pauvre petite inconsciente, elle n'a aucune idée de ce qui l'attend...

- Il est splendide !

Dit-elle en se laissant retomber par terre. Puis elle regarde warui, toujours allongée par terre, la tête totalement vide, et s'approcha de celle-ci.

Mauvaise idée petite!
Alors, le plus éfficace?
Lui sauter au cou tout de suite ou attendre d'avoir sa confiance pour la faire souffrir?
La deuxième solution est la plus amusante!

- Tu vas rester longtemps couchée au sol ? Non pas que ça soit si bizarre, mais tu te sali et en plus il doit faire froid, non ?

- En même temps tu dois avoir raison, une fois étalée au sol, on ne peut pas tomber plus bas, n'est-ce pas ?

- ça t'arrive de parler ?

C'est décider, c'est la deuxième solution!

- Oui... Mais j'attendais que tu me laisse en placer une... Aufait... ce n'est pas un couteau mais un rasoir, de l'époque victorienne pour être exacte, il coupe une carotide d'un seul coup et est parfait pour ouvrir les cages toraciques...

Warui récupère son rasoir et en frotte distrètement la lame avec un petit mouchoir en dentelle. Désormais assise en tailleur elle se remet à chantonner.

- Un... Deux... Freddy te coupera en deux...

Puis, jetant un coup d'oeil à Choko:

- Et ne me pense pas si empotée que ça, je sais ce que je fais, je ne risque rien, et surtout pas ma vie... alors la prochaine fois que tu est prise d'un élan de compassion,... pas la peine de m'en faire profiter, je sais me débrouiller toute seule...

Elle attrapa le coeur du chat qu'elle avait déchiqueté tout-à-l'heure. Zut... il était froid... dommage... Elle commença alors à découper des petits morceaux, de plus en plus petits, jusqu'à ce que tout ce qui reste de l'organe... soit une bouille rougeâtre et informe.