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 Choko, toujours psychopathe à la folie ♥

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Choko Kuro

Choko Kuro


Messages : 548
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Localisation : Retourne-toi... Je ne suis pas derrière toi ? Tu as de la chance...

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Relation amoureuse: ... à moins qu'il soit suicidaire
Particularité de la race: aime raser les gens de très près ^^

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MessageSujet: Choko, toujours psychopathe à la folie ♥   Choko, toujours psychopathe à la folie ♥ Icon_minitime1Jeu 11 Avr - 8:15

Moi, moi et encore moi
"In the darkest hour you do shine"
KURO
Choko

Ce qu'il faut savoir ~

- Âge : 21 ans, mais je ne suis pas vieille !
- Sexe : Une femme !
- Orientation sexuelle : Bisexuelle, je pars du principe que tout est bon à prendre.
- Race : Une barge pure et dure, psychopathe de niveau 3. Vous voyez les tarés et meurtriers sanguilonants, le genre flippants qui hante nos cauchemars, films d’horreurs et autres contes magnifiques ? Eh bien je suis pire. Vos cauchemars à côté de moi, c’est de la pacotille, presque de beaux rêves. Une sorte de folie meurtrière m’habite et un rien suffit à me faire perdre le contrôle et par la même occasion vous fait perdre la vie. Mais ce qui me différencie des autres c’est que je suis… comment dire… charmante. Oui, voilà, j’ai un visage d’ange, je suis douce et gentille avec tout le monde alors évidemment personne ne se doute du monstre qui sommeille en moi. On ne se méfie jamais assez des jolies femmes... Un peu comme si le chaperon rouge et le loup formaient une seule et même personne, vous voyez ? Il parait que c’est pour ça que je suis dangereuse, parce qu’on ne s’y attend jamais avec moi et que personne ne sait quand je peux décider de vous tuer… Charmante, non ? ♥


~ I’m beautiful, I know it. ~

Au départ, tu l'as vue de loin. Une jeune fille banale, peut-être un peu étrange mais rien de bien extraordinaire. Une masse de cheveux noirs, des yeux perdus sous cette frange couleur de nuit, une taille moyenne, des vêtements normaux,... rien de bien original en somme. Enfin, c'est ce que tu pensais. Tu t'es un peu rapproché d'elle, intrigué de savoir pourquoi elle ne bougeait pas, te demandant si elle était bien vivante ou bien si elle n'était qu'une nouvelle statue du coin et c'est là qu'elle a brusquement tourné la tête.

Tu es d'abord resté interdit, juste un instant, peut-être même une fraction de seconde et c'est là que tu as vu ce que tu n'avais pas remarqué au premier abord.
D'abord, ses cheveux n'étaient pas juste noirs, ils étaient de la couleur du plumage d’une corneille, tantôt noirs avec des reflets bleus, et tantôt noirs avec des mèches légèrement argentés. Ça t’a rappelé une nuit sans nuage où l’on peut apercevoir les étoiles. Et puis tu as vu qu’en dessous de cette masse noire, elle avait des cheveux roses, des cheveux couleur barbe à papa. Ça t’a même donné envie de la manger toute crue sur le coup, mais ce sont des choses qui ne se font pas alors tu t’es abstenu.

Ensuite tu as vu ses yeux et le souffle t'a manqué devant le tourbillon d'émotion qui apparaissait dans ces deux cavités. Des yeux d'abord pareils à une mer de givre, froids et coupants comme la glace, tu avais l'impression que ces yeux allaient te tuer et puis le regard a changé. Ses yeux ont souris et son regard et devenu bleu et limpide comme une rivière, chaleureux et espiègles à la fois. Tu oublies aussitôt ce qu’on dit des yeux, que dedans on peut y voir la personnalité de quelqu’un parce que ceux-ci sont les fenêtres de l’âme, tu oublies ça parce que te fais peur, tu ne veux pas savoir ce que cachent son âme.

Puis tu t'es attardé sur son visage, un visage d'ange, il te semble tellement innocent, tellement gentil que tu en oublies son regard de glace, tu oublies ça définitivement, peu importe ce qu’on dit, une fille avec un visage pareil ne peut pas être cruelle et mortelle, c’est juste une jolie fille avec un visage d’ange. Après tout, si ces emplumés existent bien, ils doivent lui ressembler, on lui donnerait le bon dieu sans confession, une perle cette demoiselle.

Tu t'attardes un moment sur ses lèvres, des lèvres rouges et un peu pulpeuses, juste ce qu'il faut. Tu as l'impression que cette bouche-là demande des baisers par milliers, tu n'es peut-être pas si loin de la vérité mais il vaut peut-être mieux que tu ne sois pas au courant des secrets que cette bouche pourrait te révéler.

Ensuite tu ne sais pas pourquoi mais elle rit et tu as comme de papillons dans le ventre. Là, tu vois ses dents, peut-être un peu trop pointue à ton gout et ton premier réflexe est de te reculer avant de te dire qu'elle n'y peut rien si ses dents sont pointues, en y réfléchissant bien, tu trouves même que ça lui donne un certain charme et puis tout le monde ne peut pas avoir une dentition parfaite, n’est-ce pas ?

Après tu continues ton inspection en descendant, elle a de la poitrine mais pas trop. Ni petits, ni gros, juste ce qu'il faut. Après tu remarques ses jambes et tu te demandes d'où elle sort ces membres interminables, tu n'oses pas demander si elle fait du sport, elle a peut-être une tête d'enfant mais elle t'impressionne, t'intimide.

C'est là qu'elle se met à marcher et que tu la suis du regard en remarquant son élégance mêlée à un soupçon de démarche un peu gauche. Elle n'a pas l'air à l'aise avec ce corps, tu as l'impression qu'elle a grandi trop vite et qu'elle ne sait pas quoi faire de tout ça, tu as sûrement raison. Un corps de femme pour un cœur d'enfant, une adolescente qui par la force des choses essaye tant bien que mal de devenir une adulte. Un visage de gamine dans des robes de dames, et parfois un air impérieux dans une tenue d'écolière. Une peau pâle qui n'est pas sans rappeler celle des plus jolies porcelaines, c'est d'ailleurs cette même peau qui lui donne son aspect légèrement fantomatique. Un aspect que tu aimes bien, il te rappelle ces grandes dames d'autrefois avec cette peau presque translucide. Tu t'attardes un peu sur ses épaules avant de détourner le regard devant ce qui semble être le début d'une cicatrice.

Elle est jolie et elle le sait, tu en es certain, tu vois bien qu'elle s'en sert d'ailleurs. Elle n'est pas spécialement belle, non, elle a plus quelque chose qui la rend attirante, qui lui donne du charme. C'est peut-être dans sa façon d'être, dans sa manière de marcher, peut-être dans ses gestes ? Après tout tu t'en fiches, tu ne sais pas pourquoi mais tu te sens irrésistiblement attiré par cette jeune demoiselle, comme un papillon est captivé par une flamme. Il ne te vient même pas à l'esprit qu'à force de jouer avec le feu le papillon se brûle les ailes et meurt dans d'atroces souffrances. Non, tu t'en fiches de tout ça. Alors tu suis cette jeune fille dont tu ne sais rien.


~ I’m crazy… but just a little bit~


Tout d’abord, il faut vous que vous sachiez, je ne suis pas particulièrement méchante, ce sont les événements qui m’ont fait devenir comme je suis. Et croyez-moi, ça aurait pu être pire. Enfin, je ne suis pas foncièrement mauvaise… à la base. Le problème voyez-vous, c’est que maintenant j’ai tendance à le devenir dès qu’on m’énerve un peu trop, certains disent que je disjoncte mais moi je préfère dire que ce sont les autres qui n’ont qu’à mieux se tenir en ma présence. Ce n’est pas comme si j’étais folle, après tout. Rancunière, susceptible et cruelle oui, mais folle ? Jamais ! Je sais toujours exactement ce que je fais, ce n’est pas comme si une petite voix dans ma tête venait pour me dire de tuer… enfin pas si souvent! C’est vrai que j’ai une fâcheuse tendance à couper les têtes des gens, c’est un peu ma signature si vous voulez, mais ce n’est pas de ma faute, c’est celle d’Alice ! Vous savez, Alice je ne l’ai jamais aimée, trop nunuche, trop idiote, pas assez piquante à mon goût, mais la reine de cœur… elle la première fois que je l’ai vue j’ai eu des frissons. Cette femme est juste incroyable, absolument formidable ! Alors c’est vrai que j’ai peut-être un peu pété les plombs à cause de ça, mais ce n’est pas de ma faute, c’est celle d’Alice ! On ne surestime jamais assez l’influence néfaste des dessins animés sur les enfants… voilà le résultat en chair et en os pour vous servir !

Mais sinon, je suis vraiment très gentille à la base, je suis juste également trop susceptible. Alors ce n’est pas vraiment de ma faute si quelqu’un perd la tête tout ça parce qu’il a gagné à un jeu… la politesse voudrait tout de même de me laisser gagner, non ? Enfin, ça tombe tellement sous le sens ! J’ai horreur de perdre alors vous vous imaginez bien que le crime ne peut rester impuni ! Il y a aussi des rumeurs comme quoi il ne faut pas me contrarier parce que sinon j’ai tendance à venir vous trancher la tête une fois la nuit tombée mais vous savez les rumeurs… sont souvent basées sur un fond de vérité, donc en effet, il vaut mieux pour votre jolie petite tête de ne pas me contrarier, simple conseil d’ami. Mis à part ça je suis réellement charmante… je crois ?

Bon, c’est vrai je suis… comment dire ? Eh bien quand on me voit de loin je peux sembler aimable, mais ce n’est qu’une façade, un masque en quelque sorte. C’est vrai que c’est rare de me voir réellement, je souris toujours en faisant mine d’être en mode bisounours mais je ne me montre pas sous mon vrai jour. On me prend pour une jeune femme un peu timide et adorable, assez mignonne et gentille avec qui elle veut bien, mais pas vraiment méchante, si ce n’est que je prends facilement la mouche, mais quoi qu’il en soit, personne n’arrive à percer mon foutu caractère. Je suis incompréhensible et totalement imprévisible et ce n’est pas peu de le dire. Il parait même que je peux faire réellement peur quand on me connait un peu.

En fait, ce n’est pas vraiment seulement mon caractère, s’il n’y avait que cela, ça passerait encore. Chez moi c’est plus une manière d’être. Le genre qui vous regarde comme si vous étiez plus bas que terre et ne valiez pas grand-chose, je suis une de ces filles qui ne pensent plus que les bisounours sont des créatures merveilleuses mais qui les trouvent particulièrement pitoyables. Ce n’est pas comme si je n’y avait jamais cru, sans doute qu’à un moment… peut-être…, mais aujourd’hui ça n’est plus le cas, au moins je ne me donne pas d’illusions sur la vie. Bien sûr, tout le monde sait que les bisounours sont loin d’être merveilleux, mais la plupart des gens agissent comme si le monde était beau et rose, comme si, quand ils croquaient la vie à pleines dents, ils ne rencontraient que la douceur de la barbapapa alors que je trouve cette vie amère avec un léger arrière-goût âpre qui reste sur la langue. Alors j’essaye de compenser ce goût par d’autres sensations, pour tenter de trouver de nouvelles saveurs. Parfois ça marche, et parfois pas.

Il ne m’a pourtant pas fallu longtemps pour trouver certains goûts plus agréables que d’autres, comme cette soif de sang qui me domine. Il faut sans doute être un peu fou pour apprécier à sa juste valeur la saveur du sadisme, mais qu’importe ! Je sais que c’est difficile à comprendre, qu’il faut du temps pour apprécier réellement le meurtre et que ça peut paraitre fou mais… c’est tellement bon ! J’aime trop, tout simplement, sentir la cruauté circuler dans mes veines que pour pouvoir m’en passer. C’est comme un bon vin, presque comme une drogue, vraiment addictif. Il y a aussi le parfum de la séduction, un appel à la luxure enivrant, un goût qui me donne envie de pousser toujours plus loin, d’acculer l’autre, de le forcer à se réfugier dans ses derniers retranchements. C’est terriblement amusant ! Mais il y a aussi un autre goût, totalement différent, encore plus addictif que la cruauté, une véritable drogue, le fait d’ôter une vie. C’est un arôme tellement… il n’y a pas de mots suffisant pour l’expliquer, je ne peux pas s’en passer, c’est tout. Il n’y a rien de plus savoureux à mes yeux. De toute façon, pourquoi être adorable quand on peut être violente à souhait ? Il n’y a rien de plus horrible que de se sentir gentille. Le goût est trop sucré, trop écœurant. Un peu comme un poison, et on doit se sentir si faible par rapport aux autres que ça ne vaut même pas la peine d’essayer. Ça c’est vraiment moi.

Pourtant c’est vrai, j’avoue que pour avoir une proie, je joue la carte de la gentille et adorable gamine. C’est plus fort que moi ! Je ne sais pas ce qui se passe exactement dans ma tête à ces moments-là mais… c’est vraiment trop bon ! On gagne peu à peu la confiance de la pauvre victime qui plonge tête baissée dans le piège et puis c’est tellement amusant de voir les pauvres yeux terrorisés et bouleversés des pauvres petits choux qui ne comprennent que je suis le grand méchant loup. En fait je n’aime pas trop avoir l’air gentille, je trouve ça minable et pour les faibles, mais si ça peut aider pour ma couverture, je l’utilise volontiers, tous les moyens sont bons ! Mais sinon je n’aime pas, on marche trop facilement sur les pieds des gentils, on ne les remarque pas assez et s’il y a bien une chose dont j’ai horreur c’est qu’on ne me remarque pas ! Après tout, c’est l’évidence même que de s’arrêter sur mon passage pour me voir tout simplement. Remarquez certains préfèrent m’éviter. Il faut bien avouer que me croiser trop souvent est mauvais pour la santé, surtout sur le long terme.

En revanche s’il y a quelque chose que j’aime ce sont les sucreries, les peluches, les contes et surtout... surtout les tartes à la fraise ! Certes, j’ai arrêté de vivre en mode bisounours depuis bien longtemps, mais je suis toujours accro à certaines choses comme les chupa chups. Je crois que je bénis chaque l’inventeur de ces délicieuses sucettes ! Et puis les frères Grimm sont absolument incroyable aussi, et les peluches sont tellement douces à caresser et tout… un vrai bonheur ! Donc oui, voilà mes quelques faiblesses, mes péchés mignons si vous préférez mais le premier qui les utilise contre moi risque fort de passer un sale quart d’heure… En revanche si vous voulez qu’on soit amis, vous pouvez me construire un autel et faire des offrandes de tartes à la fraise toutes les deux heures, ça sera un bon début !


~ To tell you my story~

Mon histoire, hein ? Vous êtes bien courageux de vouloir en savoir plus sur moi… mais après tout, pourquoi pas ?

C’est bien simple, tout d’abord il faut voir le bébé. Quoi ? Comment ça vous ne le voyez pas ? Roooh ! Mais zoomez un peu ! Non pas le landau ! Mais vous êtes aveugles ou vous le faites exprès ?! Le truc rose qui hurle dedans à tel point qu’on a l’impression qu’il va s’arracher les poumons ! Vous le voyez maintenant ? Parfait ! Bon donc ! Cette adorable chose rose qui gazouille gentiment et innocemment n’est autre que ma personne ! Avouez que je suis adorable, hein ?! Quoi ? Comment ça j’ai l’air d’être un gremlin qui vire au rouge ! Arrêtez de dire des bêtises ! Un gremlin c’est vert, tout le monde sait ça ! Bon soit, continuons ! Donc comme je le disais, le truc là-bas c’est moi. Je suis adorable, patati et patata. Pour faire court, ma mère est morte en couches. Elle m’a donné un nom et puis bam ! Elle est morte. Je pense que mon père m’en a toujours voulu pour ça… ah oui, pour l’information le poteau là-bas c’est lui. Non, il ne bougera pas, à croire que ça le fait marrer de me voir hurler. Tenez, regardez-moi ce sourire de sadique ! Je le savais que c’était de famille.

Alors, étape suivante ! Oui, je sais, les murs roses sont écœurants mais à l’époque j’avais de sales goûts, et puis j’étais fascinée par toutes ces nunuches qu’on qualifie de princesses. Enfin soit ! Cette partie de ma vie n’est intéressante que par le fait que c’est à cet âge que j’ai fait la connaissance avec Alice. Un véritable coup de foudre, pas simplement un coup de cœur parce que ça n’aurait pas eu cette effet sur moi mais… mais quand j’ai vu pour la première fois tant de grâce et de cruauté dans une seule personne, ça m’a fait un choc. La reine de cœur a toujours eu cet effet sur moi, l’extase dès le premier regard. Alors quand je l’ai aperçue pour la première fois, ça a été magique ! J’ai été secouée de spasmes, tant et si bien que la mère de l’amie chez qui j’étais pour un anniversaire à craint pour ma vie et m’a emmené à l’hôpital. Comme si j’allais mourir… Non, non, cette fois-là j’aurais pu mourir de joie c’est vrai, parce que je venais de trouver le moyen d’être libre et de ne plus rentrer à la maison la peur au ventre. Voyez-vous, mon père a toujours eu la fâcheuse tendance à me frapper, indigne d’un homme je trouve, une vermine. Tout le monde m’aimait dans mon foutu village mais lui… monsieur était trop bien pour m’aimer, après tout j’ai tué sa femme. Alors c’est vrai que quand la mère de mon amie a cru que j’allais mourir, j’ai eu envie de rire… comme si de simples spasmes pouvaient me tuer quand je traînais sur le sol de la cuisine à demi-morte chez moi presque tous les soirs ! Je suis un peu plus résistante que ça tout de même ! Quoi qu’il en soit, ce jour-là j’ai été heureuse comme jamais, fasciné par cette reine cruelle qui tuait aussi facilement que de manger du chocolat. Bien évidemment, on ne voit personne se faire tuer dans le dessin animé, il ne faut pas choquer les pauvres âmes sensibles que sont les enfants, mais j’étais loin d’être idiote, il faut être véritablement stupide pour ne pas comprendre qu’une reine qui coupe des têtes ne tue personne… Après j’ai tout simplement grandit.

Pour mes dix-sept ans, j’ai décidé de m’offrir la tête de mon père sur un plateau d’argent. A vrai dire ce n’était plus qu’une question de temps avant que je n’y passe moi-même et entre moi et lui, le choix a été vite fait. C’est à cette époque que l’école a vraiment été pénible, les rumeurs me suivaient partout, me collant à la peau et les regards méprisants des autres élèves n’aidaient pas. En fait, figurez-vous qu’il n’y avait pas que les rumeurs qui me collaient à la peau, il semblerait que les cadavres me suivaient également à la trace, amusant non ? En fait, tout a commencé deux avant ces fameux dix-sept, avec deux morts, une jeune fille et un garçon. Tout le village a été en deuil pendant des siècles, c’était d’un ennui ! Et on se demandait comment ça avait pu arriver… c’est vrai, tellement triste, une tragédie… Mais moi je sais ce qui c’est passé… figurez-vous que j’avais une amie, la plus chère de toutes, tellement gentille… et figurez-vous que cette petite conne a osé me trahir de la plus abominable et abjecte façon qu’il soit… en sortant avec le garçon que j’aimais. Je sais, vous allez me dire que ce n’est pas bien grave mais le problème est qu’elle l’a fait à mes dépends ! Un jour où j’étais malade, cette petite grue a eu l’audace de lui remettre un cadeau et une déclaration que j’avais écrite en disant que c’était d’elle ! Et après ça ils sont sortis ensemble ! Je ne pouvais tout simplement pas laisser passer l’affront d’avoir été doublée. J’avoue être entrée dans une fureur redoutable ce jour-là, cette petite grue n’a rien vu venir ! J’ai simplement été chercher un objet dans la remise de mon père et je suis allée lui dire bonne nuit… définitivement. Ensuite je me suis rendue chez le garçon, après tout lui aussi m’a trahie. On a retrouvé la hache chez lui avec une lettre de suicide expliquant son crime, le pauvre petit chéri.

Après j’avoue que je me suis un peu lâchée, trop d’années de haine emmagasinées et les meurtres ont commencé à pleuvoir. Ils me connaissaient tous, tout le monde me connaissait au village, mais le contraire était aussi vrai. Il suffisait d’un rien, un regard déplacé, un sifflement, un tricheur,… tout prétexte était bon à prendre pour tuer ces monstres, pour tuer ces gens qui n’avaient rien fait pour me sauver de mon père ! Alors je sortais la nuit pour les tuer, me glissant furtivement dans les ruelles et allant leur souhaiter une bonne nuit. J’ai toujours aimé fondre sur mes victimes comme un faucon sur un lapin. Et ils ne voyaient jamais rien venir, les imbéciles ! Jamais ils n’ont pensé que la douce, timide, pure et gentille Choko puisse être cet horrible monstre comme ils l’appelaient. Choko n’aurait jamais fait de mal à une mouche, n’est-ce pas ? J’avoue qu’à cette époque j’ai bien rit ! Je me suis même acheté une jolie faux pour l’occasion, même si le poignard est l’arme que je préfère, une lame qu’on enfonce en plein cœur.

Bon évidemment, les gens ont commencé à se poser des questions quand ils ont compris que je pouvais facilement devenir agressive, que je devenais irritable pour un rien et surtout que les personnes qui disparaissaient avaient toutes eu un contact avec moi dans les jours précédents. J’avoue que j’aurais mieux fait d’être plus prudente que ça et que l’extase du crime m’est sans doute monté à la tête, mais qu’importe, ils n’ont jamais eu de preuves tangibles contre moi, juste des soupçons et encore, très légers. Tout le monde soupçonnait tout le monde, quoi de plus normal ? Non mais à vrai dire je m’en fichais parce que… parce qu’il y avait cette petit voix qui me chuchotait à l’oreille, qui me soufflait que c’était bien, qu’il fallait encore en tuer, toujours plus, pour que j’aille mieux. Parfois, après un meurtre, je me mettais à avoir d’horribles migraines, insupportables et épouvantables, je me suis même déjà évanouie sous le coup de la douleur, une douleur sourde qui me transperçait de part en part, me déchirant de l’intérieur. Là où ça a commencé à poser problème, c’est quand j’ai eu les crises en cours, je hurlais à la mort avant de m’évanouir sur mon bureau, mais je dois avouer qu’après ça m’amusait bien de les voir tous flipper en me voyant approcher.

Ensuite les dix-sept ont été là, et je suis rentrée chez moi comme d’habitude, sauf qu’il n’y a pas eu de rafales de coup ce jour-là, juste le silence pour m’accueillir. C’est en arrivant dans la cuisine que je me suis autorisé un sourire en voyant la petite flaque rouge, je m’en souviens encore comme si c’était hier. Voir le corps sans vie de mon géniteur, ça m’a fait un bien fou. Et puis ce n’est pas comme s’il ne l’avait pas mérité après toutes ces années… C’était un meurtre mais certainement pas un crime. Je ne lui en veux pas vraiment, après tout il était comme ça et je ne peux reprocher à personne d’être ce qu’il est étant donné que ma nature laisse parfois elle-même à désirer. Quoi qu’il en soit, c’est ce jour-là que j’ai goûté à la liberté pour la première fois. Je me souviens encore être montée dans ma chambre pour prendre quelques livres, dont Alice, et Lily ma licorne, une jolie peluche rose et mauve. Ensuite j’ai pris la route pour quitter définitivement ce foutu village. J’ai erré quelques temps comme ça et puis j’ai débarqué ici, à Kichigai, il parait que tous les fous s’y retrouvent et comme entre grands malades on se comprend… Bref, me voici !


~ And what else ?~

Pour être sur que vous avez tout lue se qui était demander, inscrivez ici le code de quatre mots : Sommes-nous tous fous ?

Petite question...Comment avez-vous connu ce forum ? : Sur académie, il y a trèèèèèèèès longtemps x)
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MessageSujet: Re: Choko, toujours psychopathe à la folie ♥   Choko, toujours psychopathe à la folie ♥ Icon_minitime1Jeu 11 Avr - 8:28

Parfait! J'adore ta fiche elle est super! Validé!
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MessageSujet: Re: Choko, toujours psychopathe à la folie ♥   Choko, toujours psychopathe à la folie ♥ Icon_minitime1Jeu 11 Avr - 8:29

Yeah, merci ! ♥
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MessageSujet: Re: Choko, toujours psychopathe à la folie ♥   Choko, toujours psychopathe à la folie ♥ Icon_minitime1

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